Raviolis au fromage

10

4 portions

Italie, Emilia-Romagna

  • Pâte

  • 400 g de farine
  • 4 œufs (compter 1 œuf par 100 g de farine)
  • 1 c. à thé de sel
  • Farce

  • 1 fromage Saint-Florentin (ou 200 g de Ricotta)
  • 2 carrés de Gervais demi-sel (voir substitution dans conseils et astuces)
  • Noix de muscade
  • 2 œufs
  • 150 g de gruyère râpé
  • Sel et poivre

Étape 1

Mélanger les ingrédients de la pâte ensemble, pétrir et étendre finement. Ne pas mettre d’eau pour la pâte, sauf si la pâte est très dure. La pâte est la même que la pâte à pâtes, mais étalée encore plus finement.

Étape 2

Découper la pâte en forme de petits cercles. Pour ce faire, si l’on n’a pas de moules à raviolis pour découper la pâte, se servir d’un verre moyen au bord fin. Retourner le verre et appuyer sur la pâte jusqu’à ce que cela découpe des rondelles.

Étape 3

Mélanger tous les ingrédients de la farce dans un bol.

Étape 4

Déposer une noix de farce au milieu de chaque rondelle de pâte.

Étape 5

Replier chaque rondelle en deux pour enfermer la farce (formant ainsi une demi-lune) et presser fortement le rebord pour bien sceller la pâte de chaque rondelle repliée.

Étape 6

Pour la cuisson, faire cuire dans une grande quantité d’eau bouillante salée, environ 10 à 15 minutes, ou jusqu'à ce que les raviolis remontent à la surface de l'eau. Remuer délicatement pour que les raviolis ne se descellent pas.

Étape 7

Égoutter les raviolis, ajouter une noix de beurre et saupoudrer de gruyère râpé ou de parmesan (fromage de Parme, dans cette région).

On peut remplacer les carrés Gervais par un fromage frais, blanc (style suisse) demi-sel, riche en eau (70 % à 82 %) qui n’a pas subi d’affinage. On peut remplacer l’eau de cuisson par un reste de bouillon (de pot-au-feu par exemple) ou par un cube aromatisé (cube Maggi ou autre) Pour varier, on peut les recouvrir de sauce tomate faite maison, bien épicée, avant de recouvrir les raviolis de gruyère râpé.

Notre mère était d’origine italienne et est arrivée en France à l’âge de 16 ans. Elle nous préparait beaucoup de plats de son pays. Elle n’a jamais eu de recettes écrites, elle les préparait d’instinct, en se rappelant ce qu’elle avait vu faire par sa propre mère. Quand je lui demandais des précisions, elle disait : Tu vois, c’est comme ça, et elle me faisait toucher du doigt la consistance de la pâte. Mais je n’ai jamais réussi à faire la même chose. Elle ne s’est jamais servie d'autre chose que ses mains pour préparer tous nos repas. Il n’y avait pas de « machine à faire les pâtes ». Aussi, c’était beaucoup de travail avec quatre enfants qui se suivaient de près. De la même façon, elle faisait de ses mains les tagliatelles, les gnocchis, des gâteaux de là-bas. Tout cela était bien meilleur que tout ce qu’on peut trouver aujourd’hui. C’est mon frère qui a eu l’idée de mettre par écrit quelques recettes de notre mère et qui continue la tradition de ces plats. Je le remercie de m’avoir transmis cette recette pour notre projet yukonnais