Aujourd'hui, plus de 10 millions de personnes au Canada font vivre et rayonner la langue française et la culture francophone autour d'elles. Les Rendez-vous de la Francophonie (RVF) existent pour leur rendre hommage et pour célébrer la diversité et la vivacité de la francophonie.
Les RVF font partie des manifestations entourant la Journée internationale de la Francophonie (20 mars), organisée chaque année partout dans le monde pour promouvoir la langue française et ses multiples expressions culturelles. Les RVF sont une occasion de rassembler les francophones et les non-francophones dans une ambiance festive, partout au Canada.
Lors des RVF 2020, plus de 1 600 activités, évènements et projections se sont déroulés d’un bout à l’autre du pays. Cette année encore, les RVF nous convient à célébrer ensemble l’amour du français dans la bonne humeur et la joie de vivre.
Les RVF 2021 marqueront le début d’une nouvelle thématique mais aussi une nouvelle façon de faire les choses à cause de la situation pandémique qui sévit le monde. Cette 23e édition soulignera l’ACADIE comme berceau de la Francophonie Canadienne. Les Acadiennes et Acadiens furent les premiers européens à s’installer sur le territoire qui deviendrait plus tard le Canada. Ce sera la, l’occasion de célébrer et de façon unique l’apport des Acadiennes et des Acadiens à l’édification de notre pays.
En inscrivant une activité à la programmation des RVF (du 1er au 31 mars 2021), vous bénéficiez d’une grande visibilité et courez la chance de gagner 500 $.
À titre de coordonnateur pour le Yukon, l’AFY s’engage à :
Date limite d'inscription :
29 janvier 2021
Retourner le formulaire à promotion@afy.ca
L’Office national du film du Canada (ONF) offre sept programmes de films pour donner la possibilité à tous ceux qui le désirent d’organiser des projections publiques.
Cette 23e édition des RVF met à l’honneur l’ACADIE comme berceau de la Francophonie Canadienne.
La trace que laisse la communauté francophone au sein de la société peut se manifester de mille et une manières, et plusieurs films de l’ONF produits ces dernières années le montrent de façon directe et créative.
Vous pouvez organiser des projections partout où vous le souhaitez (école, salle communautaire, local privé, etc.). Tout est gratuit : les films et le matériel promotionnel mis à disposition.
Si vous désirez plus de renseignements sur les projections, contactez l’agente de programmation, Florence François, à f.francois@onf.ca ou au 514-914-9253.
L’ONF vous propose sept programmes qui illustrent le changement. Chacun de ces programmes doit être présenté intégralement.
Adaptation filmique par une grande cinéaste acadienne du célèbre poème De Louise Dupré, lauréat d’un prix du gouverneur général en 2011
Plus haut que les flammes relève d’un véritable tour de force. Monique LeBlanc y porte à l’écran l’entièreté du poème du même nom de Louise Dupré, lauréat d’un Prix du Gouverneur général en 2011 et récité dans le film par la comédienne Violette Chauveau. Bouleversée par une visite à Auschwitz et à Birkenau, une femme, grand-mère, essaie de continuer à vivre et de prendre soin d’un enfant. Car au-delà des pires horreurs provoquées par l’humanité, il y a l’enfance, pour et par laquelle le cours du temps doit continuer. Tissant des liens entre différentes histoires, différentes réalités et différents paysages, d’Auschwitz au Canada, en passant par les États-Unis, le Nicaragua et l’Ukraine, la cinéaste offre un point d’ancrage pour penser une issue et veiller à élever les héritiers du monde le plus haut possible, « plus haut que les flammes ».
Porté d’entrée de jeu par la poésie du langage, Le goût des belvas de Stephanie David nous entraîne dans un parallèle entre l’évolution du français acadien et les souvenirs de famille. Ce documentaire présente de façon sensible le dilemme auquel font face les Acadiennes et les Acadiens : doivent-ils adopter le français normatif pour mieux se faire comprendre ou fièrement continuer de se servir de leur propre langage, qui reflète leur couleur, leur authenticité? Une langue vivante et unique, voilà qui caractérise aussi l’écriture de l’auteur américain d’origine canadienne-française Jack Kerouac. Dans le docufiction Le grand Jack, le cinéaste acadien Herménégilde Chiasson retrace le parcours de cette figure emblématique de la Beat Generation. Ses textes, dont le célèbre roman Sur la route, ont grandement contribué à la révolution culturelle, sexuelle et sociale des années 1960.
La thématique acadienne peut faire penser à d’autres peuples résilients, fiers de leurs cultures et mus par la volonté de se renouveler. Dans la riche collection de l’ONF, le film Kenbe la, jusqu’à la victoire de Will Prosper incarne cette idée de résilience. On y découvre Alain Philoctète, une de ces personnes dont les rêves inspirent, rassemblent et font fleurir un peu plus d’humanité en chacun de nous. Haïtien établi au Québec, cet artiste et militant retourne dans son pays d’origine pour y développer un projet de permaculture en collaboration avec les communautés locales. Il y retrouve avec émotion sa famille et ses anciens compagnons de lutte, dont les idéaux restent intacts malgré le séisme de 2010 et l’instabilité politique. Atteint d’un cancer, Alain doit cependant suivre des traitements à Montréal, où il trouve auprès de ses proches autant de tendresse et de solidarité qu’en Haïti. Fort d’une amitié de longue date avec son protagoniste, le réalisateur Will Prosper a suivi le parcours plein d’espoir de cet inspirant rêveur, saisissant dans un geste intime et complice les enjeux de l’exil, de la maladie et du partage. Enrichi par une trame musicale signée Jenny Salgado, Kenbe la, jusqu’à la victoire est un voyage qui nous interroge sur l’importance des idéaux et de leur transmission.
Ce programme tout en musique fait un pont entre la culture innue et la culture acadienne, toutes deux portées par une grande force de résistance. Dans le film Innu-Aimun – La langue innue de Carl Grégoire et Spencer St-Onge, le groupe Uashtushkuau chante en innu, avec talent et émotion, l’importance de préserver les langues autochtones. Le documentaire Kacho Komplo de Paul Bossé, consacré au célèbre bar des étudiants de l’Université de Moncton, présente les revendications politiques et sociales de la fin des années 1960 en Acadie, puis l’explosion culturelle qui a suivi. Pour faire revivre le Kacho, fermé depuis 1996, des séquences d’archives se greffent à des témoignages tournés plus récemment. Marie-Jo Thério et le groupe Les Païens se déchaînent dans ce délirant happening mariant poèmes et musique.
Devenu une réalité officielle au Nouveau-Brunswick grâce à la détermination du peuple acadien, le bilinguisme est également un pilier de la vie démocratique au Parlement d’Ottawa. Alors que ce bâtiment historique est actuellement fermé pour subir d’importantes rénovations, Parlement : l’expérience virtuelle permet, grâce à des technologies immersives innovatrices, d’en faire la visite sur un téléphone mobile, sur une tablette électronique ou avec un casque de réalité virtuelle. Cette production interactive de l’ONF vous transportera dans les lieux les plus emblématiques de l’édifice du Centre : le Sénat, la Chambre des communes, la Bibliothèque du Parlement et la tour de la Paix. Chaque endroit présente le Parlement sous un nouvel éclairage : son histoire, les oeuvres d’art qui s’y trouvent et son rôle dans la vie des Canadiens et Canadiennes, aujourd’hui et demain.
Ce programme pour enfants propose une découverte de territoires, une exploration du monde. Spécialement conçus pour les petits, les courts métrages d’animation Les aventures de Piou-Piou et Pit et le vaste monde de Kaj Pindal mettent en vedette un poussin. Sans mère poule pour le guider, il se voit forcé de découvrir chaque chose par lui-même. Piou-Piou découvrira sa place dans l’univers et partira à la conquête du monde avec ses amis. Dans Tchou-tchou de Co Hoedeman, créé à partir d’un jeu de construction en bois, une fille et un garçon s’amusent dans une ville de cubes, de cylindres et de cônes, qu’ils ont eux-mêmes bâtie. Surgit un dragon qui bouscule leurs blocs et dérange tout. Utilisant différentes astuces, ils réussiront à faire de leur ennemi leur meilleur partenaire. Ce film sans paroles explore un monde imaginaire appartenant aux enfants.
Ce programme de films sur l’Acadie et de courts métrages indémodables pour enfants évoque la découverte et le mouvement. Lançant en beauté les réjouissances, Pimp ma botte, parodie hilarante de la très populaire émission télévisée Pimp My Ride, met en scène la rencontre improbable entre la traditionnelle cage à homard acadienne et la culture populaire du village global. L’humour n’est pas en reste dans Ta parole est en jeu – Les Acadiens du Nouveau-Brunswick, Ta parole est en jeu – Les Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard et Ta parole est en jeu – Les Acadiens de la Nouvelle-Écosse. Issues d’une série de Will Cyr sur la francophonie au Canada, ces capsules animées ludiques jettent un éclairage sur certaines des provinces où les Acadiens et les Acadiennes se trouvent en plus grand nombre. Trois classiques de l’ONF viennent agrémenter ce riche programme : Le vent de Ron Tunis, où un enfant joue dans le vent, avec le vent, et découvre qu’il ne peut ni le voir ni le toucher, qu’il est doux, léger, parfois violent et capable de le soulever et de l’emporter ; Le petit voisin d’Ernest Reid, où Jacques fait la rencontre de Jimmy, son nouveau petit voisin de langue anglaise ; et Le jongleur de Thomas Vamos, où un jongleur tente d’impressionner des enfants par la beauté de son jeu avant de perdre une de ses balles et de se lancer dans une course à la recherche de celle-ci à travers la ville.
Date limite d'inscription :
31 janvier 2021
Retourner le formulaire à RVF@onf.ca ou par fax au : 514-496-4372
Installée au territoire depuis plus de 150 ans, la communauté franco-yukonnaise participe pleinement à la vie communautaire, culturelle et économique du Yukon. Elle cherche au quotidien à améliorer la qualité de vie de toutes les Yukonnaises et de tous les Yukonnais, tout en préservant sa francophonie.
La communauté franco-yukonnaise est vibrante et diversifiée grâce à la contribution d’un nombre croissant de personnes qui font le choix de vivre en français au Yukon.
Selon les prévisions de Statistique Canada*, on anticipe une augmentation continue de la population francophone d’ici 2025–2030.
Au fil des ans, les francophones du Yukon se sont dotés d’institutions dans le but d’assurer la pérennité de leur communauté. Aujourd’hui, ces organismes et institutions francophones contribuent à l’essor du Yukon.
Actives dans de nombreux secteurs d’intervention (éducation, petite enfance, santé, économie, immigration, arts et culture), ces organisations créent des emplois et offrent une grande variété de services directs à la communauté (familles, jeunes, aînés, femmes et nouveaux arrivants). Elles développent également des partenariats gagnants avec des organismes de la majorité, afin de répondre aux enjeux d’intérêt commun.
*Statistique Canada, recensement de 2016